Depuis le 1er juin dernier, des vols internationaux sont opérés depuis et vers l’Algérie avec six différents pays à travers le monde. Cette ouverture du ciel intervient après plus d’une année de fermeture totale des frontières, dictée par la crise sanitaire. Toutefois, et malgré cette ouverture, la diaspora Algérienne crie au scandale et dénonce la cherté des billets d’avion et les prix pratiqués par les compagnies aériennes.
Dans sa dernière sortie, le sénateur Abdelouhab Benzaim, a dévoilé les prix pratiqués par les compagnies étrangères concernant leurs vols vers l’Algérie. Le sénateur, dont le but est d’attaquer le PDG par intérim d’Air Algérie, trouve que la compagnie nationale a laissé libre champ pour les compagnies aériennes étrangères afin que celles-ci s’en mettent plein les poches.
Sur sa page Facebook, Abdelouahab Benzaim indique, dans une lettre ouverte au PDG par intérim d’Air Algérie, Amine Mesraoua, que la compagnie nationale « a perdu sous sa direction ce qu’elle n’avait pas perdu lors des dix dernières années ». « Votre gestion est catastrophique » écrit Benzaim, qui ajoute, toujours à l’adresse du PDG d’Air Algérie, que « les compagnies étrangères ont fait des gains considérables sur le dos de la compagnie nationale ».
Un crime économique, d’après Benzaim
C’est pour étayer ses propos que le sénateur dévoile les prix des billets vers l’Algérie comme pratiqués par les compagnies étrangères. Selon Benzaim, « Tunis air vend le Tunis-Alger entre 850 Euros et 1050 Euros sur leur site directement. Air France vend uniquement le Paris-Alger, entre 650 Euros et 850 Euros. Vueling vend le Marseille-Oran entre 650 Euros et 800 Euros. ASL vend le Paris Alger entre 600 Euros et 900 Euros « .
« Vous pouvez vérifier sur les sites officiels », lâche enfin Benzaim, qui s’attaque pour la deuxième fois en seulement 24 h au PDG d’Air Algérie, à qui il promet « un RDV en septembre prochain ». Le sénateur accuse le PDG par intérim de la compagnie nationale aérienne d’être derrière un « crime économique », vu que le but d’Air Algérie est « avant tout commercial ».
Pour Benzaim, Amine Mesraoua, le PDG par intérim d’Air Algérie, au lieu de « s’intéresser à ce qui se passe sur le marché national et de préparer des solutions administratives et commerciales en temps des crises, est trop occupé à vendre des billets pour ses proches et amis en laissant le reste des Algériens en proie aux compagnies étrangères ».