Attendue pendant plus d’une année, l’ouverture du ciel entrée en vigueur le premier juin dernier a finalement déçu plus d’un. Outre la rareté des vols, la diaspora est confrontée à la cherté des billets vers l’Algérie. Plusieurs ressortissants Algériens à l’étranger s’attendent à ce que cette flambée des prix passe, mais la question qui les taraude tous, c’est quand cela va se produire.
Le premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a présidé hier dimanche une réunion du conseil du gouvernement. Lors de cette réunion, l’assemblée s’est penchée sur l’épineux sujet des transports, et notamment sur la question du transport aérien. Le mot d’ordre était « la modernisation » de ce secteur.
Des mesures urgentes
Les mesures proposées par le ministre des transports portent sur la réanimation du secteur. Elles touchent l’aérien, mais également le maritime, le ferroviaire ainsi que les transports terrestres. En ce qui concerne l’aérien, le ministre a plaidé pour une restructuration de la flotte, mais aussi et surtout, pour une ouverture du secteur devant les investisseurs nationaux.
Cette démarche va peut-être permettre l’émergence, à moyen terme, de compagnies aériennes privée low cost, qui apporteront de la concurrence dans le marché des vols entre l’Algérie et la France notamment. Car, il faut le savoir, la cooccurrence reste le facteur principal qui fait varier les prix. Et en Algérie, il n’y a pour l’instant aucune compagnie aérienne privée, ce qui laisse libre champs à des pratiques marquées par le peu de transparence auxquelles l’on assiste actuellement.
Le premier ministre, à l’issue de cette réunion, a décidé de lancer des directives qui seront exécutées avant la fin du premier de l’année 2022. Parmi ces mesures, celles qui garantissent la rentabilité de la base de maintenance des avions de la compagnie nationale, et ce, en collaboration avec des compagnies étrangères.
La question des prix des billets, et outre le facteur de la concurrence, reste actuellement intimement liée au nombre de vols. Avec une quinzaine de vols hebdomadaires entre l’Algérie et la France, et des billets qui s’envolent quelques minutes après leur mise en vente, on ne risque pas de voir des prix إنعاشde sitôt. Cependant, la situation sanitaire connait une certaine accalmie après la campagne de vaccination, et ce, aux quatre coins du monde, ce qui risque d’arranger un peu la situation.