En 2025, les Algériens payeront l’électricité plus cher. Il s’agit d’un nouvel impôt indirect (aux montants fixes) dont devront s’acquitter les clients de la SONELGAZ à partir de ce mois de janvier, en vertu de la nouvelle Loi de finance.
La disposition apparaît dans le Journal officiel no 84 du 26 décembre 2024. Elle prévoit, selon les termes de l’article 485 bis du document juridique : « Un droit fixe à la charge de chaque abonné domestique des sociétés concessionnaires de distribution de l’électricité et du gaz ».
Ce nouvel impôt, dont les montants sont fixés en fonction de la consommation totale de courant électrique durant le trimestre, concerne donc, en premier chef, les clients de la Société nationale de l’électricité et du gaz (SONELGAZ).
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Mais avant d’aller plus en avant en abordant les montants de ce droit fixe dans le détail, nous rassurons nos lecteurs : il s’agit d’augmentations modérées qui ne devraient pas trop déstabiliser le budget des ménages durant l’année 2025.
D’autre part, les prix du gaz ne devraient pas connaître de majoration, car la Loi de finance 2025 prévoit le maintien tel quel des subventions étatiques.
Le nouvel impôt sur la consommation électrique dans le détail
Ainsi donc, selon l’article 485 bis. du code des impôts indirects, les abonnés de la SONELGAZ verront désormais inscrit sur leurs factures les montants que voici :
- 25 DA (bas) : pour les ménages dont la consommation varie entre 70 kWh (kilowattheure) et 190 kWh.
- 100 DA (intermédiaire) : pour les ménages dont la consommation est supérieure à 190 kWh, mais ne dépassant pas 390 kWh.
- 200 DA (haut) : pour les ménages dont la consommation du courant électrique est supérieure à 390 kWh.
Journal officiel de la république algérienne, du 26 décembre 2024 (version PDF).
À titre d’illustration, une famille de cinq (5) personnes qui a une consommation moyenne trimestrielle (3 mois) de 1000 kWh, payera un montant supplémentaire de 200 DA. Et sa facture passera de, approximativement, 4500 DA à 4700 DA.
Rappelons toutefois que malgré cette augmentation modérée, les tarifs de l’électricité en Algérie restent parmi les moins chers dans le monde. En 2021, l’ancien ministre de Energie et des Mines, Abdelmadjid Attar, avait déclaré à la presse que le tarif moyen de l’électricité (4,01 DA/kWh) était inférieur à son coût réel (5,4 DA/kWh).
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Par contre, les industriels vont devoir se préparer à un grand chambardement. L’État prévoit, en effet, de mettre fin progressivement aux subventions sur le gaz naturel. Cette réforme énergétique qui risque de secouer le secteur, s’étalera sur quatre (4) ans, soit de 2025 à 2029.
