Le dernier numéro du Journal Officiel, publié en date du 25 mars dernier, met en avant un décret présidentiel portant la ratification de l’accord conclu entre le gouvernement algérien et son homologue mozambicain concernant l’exemption de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques ou de service.
L’accord, signé à Alger le 29 février 2024, prévoit l’exemption de visa pour les ressortissants des deux pays titulaires de ce type de passeports, lors de l’entrée, la sortie ou du transit, avec une possibilité de séjourner pour une durée n’excédant pas les 80 jours sur une période de 180 jours, à compter de la date de la première entrée.
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L’Algérie et le Mozambique suppriment mutuellement le visa pour les détenteurs du passeport diplomatique
Désireux de faciliter les procédures de déplacement des nationaux entre les deux pays, les deux gouvernements ont décidé d’exempter les détenteurs de passeports diplomatiques valides de l’obligation de visa pour entrer, sortir, transiter ou de séjourner dans le territoire de l’autre pays pour une période n’excédant pas les 90 jours, sur 180 jours, à partir de la date de la première entrée.
En revanche, pour un séjour de plus de 90 jours, même avec un passeport diplomatique ou de service, un visa est obligatoire. De plus, l’arrivée et le départ doivent se faire par les points de passage officiels, notamment les ports, aéroports, frontières…
Cet accord d’exemption de visa ne concerne pas des motifs de voyage relatifs à un séjour de travail ou pour études.
Qui peut en bénéficier ?
L’article n°2 de l’accord stipule que les agents diplomatiques et consulaires accrédités auprès de l’autre partie, ainsi que les membres de leurs familles titulaires de passeports diplomatiques, peuvent séjourner pendant toute la période de leur mission sans visa, à l’exception de leur première entrée, avec l’obligation de demander une carte d’identité diplomatique à l’entrée, délivrée par le ministère des Affaires étrangères.
Concernant les réserves, chaque partie a le droit de refuser l’entrée à toute personne bénéficiant de l’exemption, de réduire la durée de séjour ou d’y mettre fin si cette personne est considérée comme indésirable pour des raisons liées à l’ordre public et à la sécurité nationale, sous réserve d’informer l’autre partie par voie diplomatique.
Les bénéficiaires de cette exemption de visa sont appelés à respecter les lois en vigueur dans le pays d’accueil pendant toute la durée de leur séjour. De plus, chaque partie s’engage à échanger les modèles des passeports concernés dans un délai de 30 jours dès la date d’entrée en vigueur de cet accord.
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