Les voyages n’ont pas toujours été une partie de plaisir, les mésaventures s’y immiscent souvent pour des histoires de bagages, de réservations ou encore de procédures douanières. En temps de pandémie, les mésaventures se multiplient et changent de scénario.
Dans ce contexte, un dilemme cornélien s’impose. « Etre ou ne pas être » a cédé sa place à « se faire vacciner ou ne pas se faire vacciner » parmi tant d’autres choix nous laissant assujettis devant le changement incessant du protocole sanitaire. Certaines plus draconiennes que d’autres, de quoi nous faire vivre dans une confusion sans pareil. Alors que nous sommes déjà éreintés par plus deux ans de situation pandémique compliquée, nous acquiesçons, expectatifs, en apprenant à vivre avec le Coronavirus.
Même si l’on souhaite appliquer au pied de la lettre cette myriade de mesures, on se retrouve tout de même à être recalé à l’aéroport après multitude de test et de documents, appuyant l’inanité de nos efforts et procédures.
Tristes mésaventures et conditions confuses
Alors qu’en Algérie le pass vaccinal est désormais exigé pour l’entrée ou la sortie du territoire national, ailleurs, un test PCR négatif suffit. En France, le député de l’émigration Abdelouahab Yagoubi a vu de ses propres yeux cette réalité déplorable où les voyageurs se faisaient « recalés » contre leur gré et sans pouvoir s’en défendre.
« De nombreux citoyens se sont vu refuser l’embarquement sous de faux prétextes, par exemple du manque de la troisième dose -exigée par la France -, et d’autres arguments infondés (…) imaginez l’extrême injustice qui afflige toute une famille au départ, qui se trouve privée de force de voyager, et revenir d’où elle est venue à des milliers de kilomètres après avoir perdu des places durement réservées. » témoigne le député.
Il dénonce « à l’aéroport d’Alger, les formalités de départ sont stressantes sous le contrôle strict des documents. Des entraves graves à la liberté de circulation des passagers sont courantes » ajoutant pour faire la comparaison entre l’incurie incessante dans les aéroports algériens et la limpidité des aéroports à l’étranger « à l’aéroport de Paris Orly, en revanche, les formalités d’arrivée étaient très rapides et simples, car il n’y avait même pas besoin de fournir de justificatif de vaccination, seul un test PCR négatif suffisait« .
Par quelle main tenir le vent ? telle est la question dominante au sujet des transports en Algérie, un domaine déjà avachi par l’incivilité et la corruption.