La pandémie du Covid-19 a touché négativement pleins de secteurs. Avant d’arriver à la conclusion qu’on ne peut que coexister avec le coronavirus tout en respectant un protocole sanitaire et des mesures préventives visant à l’endiguer, tout a été mis « on hold » notamment le trafic aérien.
Le trafic aérien a enregistré une baisse considérable de 40% en Algérie par rapport à 2019 avant le début de la pandémie du Covid-19. Algérie Presse Service a révélé les chiffres avancés par Youcef Safir, le directeur général de l’Etablissement national de la navigation aérienne (ENNA), et le constat est amer.
En effet, le recul de la navigation aérienne a engendré la baisse de 50% en 2020 et 45% en 2021 du chiffre d’affaire de l’ENNA qui avoisinait 13,22 milliards DA en 2019, une véritable chute dans les chiffres dans un secteur viscéral dans l’économie nationale. Ce n’est pas tout, car il a prévu une baisse de 40% du chiffre d’affaire en 2022 par rapport aux niveaux enregistrés avant la pandémie (2019).
L’impact négatif persiste en 2022
Les compagnies aériennes du monde entier ont été durement frappées par la pandémie. La preuve en est, la crise financière à laquelle la compagnie aérienne nationale Air Algérie fait face avec plus de 500 000 billets à rembourser et un programme très réduit. Bien que le secteur souffle à nouveau en 2022 et effectue un retour progressif à la vie normale, il est encore très fragilisé.
Selon les prévisions de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), le trafic aérien mondial retrouverait entre 69 % et 74 % de son niveau d’avant crise en 2022, contre 51 % en 2021 et 40 % en 2020. Avec les assouplissements des conditions d’entrée et la décrue de la pandémie, les voyages pourront se multiplier et faire un bond qualitatif.