De Rammallah qu’il a choisi pour le lancement de son dernier roman, « Une vie vécue comme elle m’a désirée », « سيرة المنتهى: عشتها كما اشتهتني », le romancier algérien Waciny Larej a annoncé qu’il faisait don de ses droits d’auteur du roman susnommé au profit du « Mouvement littéraire dans les geôles israéliennes ».
Selon le site d’information palestinien Omamh , rapporte que l’auteur algérien a fait une vente-dédicace et animé un débat avec des auteurs palestiniens.
L’occasion pour eux, de disséquer sa nouvelle oeuvre et de l’expliquer au parterre d’universitaires, aux auteurs et public très nombreux à assister à sa conférence.
Auteur prolifique, Waciny Larej est né à Tlemcen. Il choisit Damas pour y faire ses études supérieures et y passe 10 ans. De retour en Algérie en 1985, il enseigne à l’Université d’Alger avant de s’exiler durant la décennie rouge. Menacé de mort, il quitte l’Algérie en 1994 et s’installe en France. Il vit toujours à Paris où il enseigne la littérature à la Sorbonne.
Il a à son actif plusieurs romans dont Sayyidat al-maqâm (Les ailes de la reine), Kitâb al-amîr (Le livre de l’Émir), Nawwâr al-lawz (Fleurs d’amandiers).
Larej a reçu plusieurs prix, notamment le prix national du Roman algérien pour Chouroufât bahr al-chamâl (Les balcons de la mer du Nord), et le Grand Prix de la littérature arabe pour Kitâb al-amîr.
Il est l’auteur également d’un essai sur la poésie algérienne, d’un livre sur Cervantès et d’une encyclopédie du roman algérien de langue arabe.