L’écrivain algérien Yasmina Khadra, de son vrai nom Mohammed Moulessehoul, a dénoncé aujourd’hui via sa page Facebook, la répression des manifestants en Algérie, pourtant restés pacifiques jusqu’à présent.
En effet, l’écrivain à la renommée mondiale a déploré que « rien ne justifiait une agression aussi lâche et disproportionnée contre la marche pacifiste observée à Oran » en évoquant les violences perpétrés contre les manifestants(tes) dans cette ville au jour et au lendemain du scrutin. « Rien, sinon le zèle et l’irresponsabilité », continua-t-il.
En ce qui concerne les blessures « aux yeux » enregistrés parmi les manifestants en Kabylie, l’écrivain a trouvé que le comble de tout ça est « d’éborgner des personnes dont le seul tort est de VOIR CLAIR les enjeux qui menacent le destin d’une nation qui n’a de cesse de subir le ridicule et l’absurdité, une nation qui a compris que les lendemains ne pardonnent pas aux peuples inattentifs ».
Selon Mohammed Moulessehoul, la rue algérienne est divisé en deux catégories ; « Une grande majorité de notre peuple a choisi de rêver et de croire dans des horizons heureux. Elle exige une nouvelle république, équitable, saine et ambitieuse ». Et « Une autre partie a préféré la TRANQUILLITÉ au détriment de la LIBERTÉ ». « Or, aucune tranquillité ne peut prétendre à des garanties sans la liberté » a-t-il tiré comme conclusion.
A la fin de sa publication, l’écrivain a déploré « Aujourd’hui, l’Algérie est dans une impasse puisque personne ne veut revoir sa copie. Et Dieu sait combien, dans la pétaudière, la voix de la sagesse est triste à pleurer ».