Ziani : «On a un statut à défendre en Angola»

Ziani : «On a un statut à défendre en Angola»

Auteur d’une belle prestation face à Francfort, l’international algérien de Wolfsburg revient à son meilleur niveau. Il compte partir en vacances pour une semaine avant de rejoindre l’équipe nationale.

Pour la prochaine Coupe d’Afrique, Ziani affirme d’ores et déjà que les Verts en leur qualité de mondialistes ont un statut à défendre en Angola. En joueur professionnel, il avertit tout le monde, en disant qu’il n’y a pas d’équipe faible, tout en ajoutant que lui et ses équipiers respectent beaucoup le Mali, mais ils n’ont pas peur de lui.

Vous avez fait un match plein face à Francfort, vous êtes sûrement content de votre prestation ?

C’est vrai que j’ai beaucoup défendu face à Francfort. On était sur une série de mauvais résultats et toute l’équipe a fait un match plein. C’est dommage d’avoir encaissé un but dans les dernières minutes de la partie.

Vous étiez donc déçu du résultat final…

Oui, on aurait pu remporter les trois points, malheureusement on a encaissé un but dans les dernières minutes.

Arrivez-vous à vous adapter au climat de l’Allemagne ?

Il fait très froid ici. Il fait -12° aujourd’hui et lorsqu’on a joué face à Francfort, il faisait moins -10°. Ce n’est pas du tout facile de jouer dans ces conditions.

Vous allez certainement profiter de la trêve pour vous reposer, n’est-ce pas ?

Effectivement, je profiterai de cette trêve pour me reposer un peu. Je partirai en vacances pour une semaine. Ensuite, je rejoindrai directement le lieu de regroupement de l’équipe nationale.

La Coupe d’Afrique approche, pensez-vous déjà à cette compétition ?

On est des mondialistes et on a un statut à défendre.

Ce ne sera pas facile, mais on négociera match par match.

Il est impératif de gagner face au Malawi pour pouvoir aborder la suite de la compétition avec beaucoup d’assurance…

Il ne faut pas sous-estimer le Malawi, car à ce stade de la compétition, il n’y a pas d’équipe faible. Même le Cameroun et le Nigeria ont gagné difficilement devant des adversaires qu’on qualifie de petites équipes.

Le football africain a beaucoup évolué et c’est pour cela qu’on doit prendre au sérieux tous nos adversaires. Pour ce qui est du premier match, on ne doit nullement le rater et cela même si l’adversaire a pour nom le Malawi, l’Angola ou le Mali.

Le Mali possède de grands joueurs qui évoluent dans de grands clubs européens, n’avez-vous pas peur de cette équipe ?

On respecte le Mali, mais on n’a pas peur de lui.

Est-il vrai que vous avez décidé d’ester en justice la chaîne allemande ZDF ?

Mon club a reçu un coup de fil de la chaîne allemande. Les responsables de cette dernière ont tenu à démentir de m’avoir interviewé. Ils sont même prêts à faire un démenti. Tout ce qui a été rapporté par la presse égyptienne est de la pure invention.

Vous ne croyez pas que les Egyptiens sont des champions de la désinformation et de la manipulation ?

C’est très grave ce qu’ils ont fait.

On aimerait bien avoir votre point de vue en tant que cadre sur la non-convocation de Lacen pour la prochaine Coupe d’Afrique ?

J’ai déjà parlé de ça. Lacen a fait son choix et ce n’est pas du tout de mon ressort pour s’exprimer sur ça. La FAF et le sélectionneur national sont les seuls habilités à parler de cette affaire.

Certains anciens internationaux nous ont confié qu’en 1986, la venue de nouveaux joueurs et la non-convocation de ceux qui ont disputé tous les matches des éliminatoires avaient créé des frictions dans le groupe…

Vous savez, ce n’est pas la même époque. Si Lacen était venu, ce serait un plus pour l’équipe. Il a fait son choix et il a ses raisons.

N. Boumali