Par ailleurs, dans une déclaration à l’APS, à la veille du 54e anniversaire de l’Indépendance et de la fête de la Jeunesse, le ministre des Moudjahidine a déclaré que l’Algérie n’a récupéré que 2% des ses archives détenues par la France et que l’établissement de relations naturelles entre cette dernière et l’Algérie passe par le règlement du dossier des disparus, la restitution des archives nationales détenues en France, l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français au Sahara et la reconnaissance par la France de ses crimes perpétrés durant la colonisation.
Au sujet des disparus, Zitouni a déclaré que «des commissions regroupant des représentants de plusieurs ministères concernés par la question des Algériens portés disparus durant la période coloniale s’attèlent à préparer des dossiers liés aux négociations entamées depuis quelque temps et qui ont abouti au recensement de 2.000 cas de disparition».