Relancer, renforcer et mettre à niveau les zones d’activité de la wilaya de Tipasa est a priori l’un des objectifs que s’assignent les autorités locales. Lors de sa visite, à la fin de la semaine dernière dans la daïra de Koléa, le wali de Tipasa, Moussa Ghelaï, s’est enquis de la situation qui prévaut dans la zone d’activité de la commune d’Attatba.
Un espace s’étalant sur 12 hectares et compartimenté en 12 lots. Depuis dix ans, dix promoteurs exploitant les lots en question n’ont pas encore démarré leurs affaires respectives. « A cause des contraintes liées au raccordement à l’électricité, au gaz et à l’AEP ainsi que l’absence d’un accès, du fait que les constructions illicites ont cerné le site en le rendant inaccessible aux véhicules lourds, la zone d’activité en question n’est pas encore entrée en exploitation », relève le chargé de communication de la wilaya, Mohamed Badjou.
Une opération destinée à lever toutes les contraintes a été tentée en 2012 mais a été stoppée en 2015 sous l’effet du gel budgétaire. Lors de sa visite, le wali a ordonné séance tenante de mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires afin de débloquer la situation et permettre enfin aux investisseurs d’entrer en phase d’exploitation de leurs projets.
Il a sommé le directeur de la PME en collaboration avec les services de la Sonelgaz de faire un bilan énergétique et de définir les quotes-parts de chaque investisseur dans les délais les plus courts et instruit le DSA avec le directeur de la PME de sortir sur le terrain pour présenter une étude sur les variantes d’un nouvel accès.
Le wali a interpellé le directeur de la PME en lui rappelant que sa mission principale consiste à assister et accompagner les investisseurs jusqu’au bout et ne pas les laisser seuls face à la bureaucratie. Concernant le problème des constructions illicites qui ont obstrué l’accès à la zone, le wali a également rappelé au P/APC de Attatba son rôle en pareilles circonstances.
« La loi vous donne toute latitude d’interdire les constructions illicites et au besoin de les démolir. Il n’appartient pas aux pouvoirs publics de s’adapter au fait accompli des constructions anarchiques. Cet état d’esprit doit être banni si nous voulons réellement encourager l’investissement », a-t-il lancé.