Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, Zoubida Assoul, présidente de l’Union pour le Changement et le Progrès (UCP), a dénoncé la violence dont ont été réprimées les manifestations anti-élections.
Zoubida Assoul a fait état d’un rejet massif des élections du 12 décembre par la population. En effet, selon le communiqué « le peuple algérien dans sa majorité n’a pas voté ; après l’annonce de l’ANIE des résultats préliminaires, sa réponse a été retentissante le vendredi 13 décembre 2019 à travers plusieurs régions du pays et à l’étranger ».
La violence dont les autorités ont usé pour réprimer ces manifestations a été fermement condamné par la présidente du parti. « L’UCP condamne l’usage abusif de toutes les formes de violence à l’encontre des manifestants pacifiques et appelle le pouvoir en place au respect des libertés individuelles et collectives consacrés par la constitution ».
Pour l’UCP, avant toute réponse aux appels lancés par le pouvoir, il faut prendre en considération les revendications populaires ; « les revendications populaires sont claires : rupture effective avec le système en place, et la libération immédiate et inconditionnelle des détenus politique et d’opinion ».
Quant au Hirak, Zoubida Assoul appel « le mouvement populaire à s’auto-organiser et se structurer pour formaliser sa propre plate-forme de revendications afin de barrer la route à toute tentative d’infiltration et/ou de récupération dont l’objectif est de déstabiliser et casser l’unité du mouvement ».