Les dernières déclarations du sénateur du FLN, Abdelouahab Benzaim, concernant les retraites des membres du Conseil National de Transition (CNT) entre 1994 et 1997 ont suscité de vives réactions, notamment auprès des personnalités qu’il a citées, dont Zoubida Assoul.
Dans une déclaration à Algérie360, la présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP), Me Zoubida Assoul a tenu à infirmer les allégations du sénateur Benzaim.
« J’étais vraiment triste quand j’ai vu ses déclarations. C’est un comportement désolant qui met l’image de l’Algérie au bas de l’échelle (…) Voila ce que le FLN a produit ! », a-t-elle dénoncé.
Pour Me Assoul, le Sénateur Benzaim a induit l’opinion publique nationale et internationale en erreur, en « racontant des mensonges et des contre-vérités ».
« Dire que j’ai salaire de 400.000 dinars, c’est totalement faux ! Pendant que moi, j’essaie d’aider mon pays, comme je l’ai d’ailleurs toujours fait, en proposant des solutions pour sortir de l’impasse politique, eux (dont le sénateur Benzaim, ndlr) ils s’en prennent à moi pour tenter de dévier les objectifs de la révolution pacifique », a-t-elle ajouté.
« Je lui donne rendez-vous devant la justice »
Pour dénoncer les « allégations mensongères de Benzaim », la présidente de l’UCP a fait savoir qu’elle compte entreprendre une action en justice contre lui.
« Je lui donne rendez-vous devant la justice, d’autant qu’il n’a pas apporté de preuves sur ce qu’il prétend », a fait savoir Zoubida Assoul, ajoutant : « Ça se voit qu’il ne connait pas la loi ».
« Ce même sénateur (Benzaim) a cautionné le quatrième mandat de Bouteflika qui a mené le pays à la dérive avec plus de 300 milliards de dollars dilapidés », a-t-elle rappelé.
Enfin, Me Assoul a affirmé que, contrairement au sénateur Benzaim qu’elle détient tous les documents qui prouvent le contraire de ce que ce dernier prétend.
Pour rappel, le sénateur a déclaré, hier samedi, que les membres du Conseil National de Transition, dont l’actuelle présidente de l’UCP, Zoubida Assoul, perçoivent à ce jour des retraites allant jusqu’à 40 millions de centimes par mois.
Par Abdelaziz Merzouk et Massin Amrouni