ALGER – Le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, a affirmé mercredi à Alger, que plus de 52.000 familles avaient été relogées dans la wilaya d’Alger durant les trois dernières années (de 2014 à 2016).
Lors d’une conférence-débat au Forum du quotidien Echaab sur les projets et ateliers ouverts dans la wilaya d’Alger, M. Zoukh a indiqué qu’un grand nombre de famille avait bénéficié de logements, tous types confondus, à l’instar du logement social ppublic (36.000 unités), du logement public participatif (45.000), ainsi que des programmes AADL et LPP.
Les habitants des bidonvilles, des caves, des terrasses et des batisses menaçant ruine, ont bénéficié des opérations de relogement dans la wilaya d’Alger depuis l’année 2014 (de 1 à 22 opérations), a-t-il affirmé, indiquant que la 22ème opération de relogement dans la wilaya, qui est en cours de préparation, serait affectée aux familles résidant dans des habitations précaires, des haouchs, des caves et des chalets.
Les intempéries ont retardé cette opération et celles relatives à l’aménagement des nouvelles cités, a ajouté M. Zoukh.
La 22ème opération de relogement sera suivie d’autres opérations de relogement de 23 à 27, a-t-il ajouté.
– Plus de 15.000 recours enregistrés depuis 2014 –
Plus de 15.000 recours ont été introduits par les familles exclues des listes des bénéficiaires de logements sociaux depuis le début de l’opération de relogement dans la wilaya d’Alger, dont 7.500 recours acceptés, a déclaré le wali.
M. Zoukh a révélé que plus de 2.000 affaires liées à de fausses déclarations avaient été soumises à la justice. Plus de 70 logements ont été récupérées, a soutenu Zoukh.
En réponse à une question relative aux constructions inchevées, M. Zoukh a indiqué que ce dossier était en cours d’étude, soulignant que « le problème consiste en les personnes ayant érigé leurs construction sur des terres agricoles ou au niveau des forêts, suite à quoi leur situation ne peut être régularisée sauf sur décisions émanant des autorités centrales ».
-Des projets pour l’organisation du trafic routier et la propreté de l’environnement-
M. Zoukh a souligné que la wilaya d’Alger oeuvrait à trouver des solutions efficaces en vue d’organiser le trafic routier, rappelant la création d’une joint-venture algéro-espagnole chargée de l’élaboration d’une étude à même de régler ce problème.
Il a mis l’accent également sur le rôle des Algérois, appelés à contribuer à l’embellissement de la capitale, invitant ces dernier à se déplacer en métro, tramway, train, Etusa et bus privé, pour mettre fin aux embouteillages.
Quant à la propreté de l’environnement, M. Zoukh a fait savoir que 500 points noirs sur Alger avaient été pris en charge et aménagés en espaces verts.
« La capitale compte 25 forêts dont 13 aménagées et 12 à aménager prochainement », a-t-il ajouté.
Concernant la mise en place d’un plan ORSEC, le wali d’Alger a indiqué « qu’un contrat de deux ans a été signé avec un partenaire étranger pour élaborer une étude dans ce sens ».
Le relogement des familles résidant sur les deux rives de Oued El Harrach a permis d’éviter la « catastrophe » (Zoukh)
ALGER- Le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh a affirmé mercredi que le relogement, il y a quelques années, des 7.000 familles qui résidaient dans les bidonvilles construits sur les rives de oued El-harrach a permis d’éviter « la catastrophe », compte tenu des récentes intempéries.
Invité du Forum du quotidien Echaab, M. Zoukh qui présentait le plan stratégique d’Alger 2015-2035, a indiqué que Oued El Harrach avait connu cette année sa plus importante crue depuis 1954, précisant que si les services de la wilaya d’Alger n’avaient pas accélérés le relogement des 7.000 familles qui résidaient dans les bidonvilles construits sur les rives de l’Oued, Alger aurait connu une véritable catastrophe ».
Le wali d’Alger a ajouté que la même « catastrophe » aurait pu affecter près de 2.000 familles à Oued Ouchayeh qui ont également été relogées.
Quant aux mesures préventives contre les éventuelles catastrophes naturelles, le wali a rappelé que le bureau d’étude algéro-espagnol spécialisé dans l’aménagement urbain, qui a procédé à l’élaboration d’une étude de deux ans pour l’acquisition de matériels sophistiqués scannant les sols.
Concernant les familles sinistrées du fait de la remontée des eaux de certains oueds, à l’instar d’El Hamiz, et celles résidant dans de vieilles bâtisses à la Casbah et les bidonvilles de Bordj Elkiffan, la wali a indiqué « qu’elles peuvent regagner leurs maisons après les travaux de déblaiement en
attendant de les prendre en charge au titre de la 22e opération de relogement ou des opérations suivantes ».
En réponse à une question sur Oued Ouled Larbi à Dekakna à Douéra, où sont déversés les déchets solides des usines avoisinantes, Le wali d’Alger a affirmé qu’un « dossier concernant ce Oued et la foret de Oued Chebel, objet de pillage et d’actes de destruction, sera bientôt ouvert ».
Récupération de 500 assiettes foncières après élimination des points noirs
Les services de la wilaya d’Alger ont pu récupérer près de 500 assiettes foncières après avoir éliminé un ensemble de points noirs qui faisaient office de décharges pour déchets solides. Grâce aux efforts de l’entreprise « ASROUT », ces espaces ont été libérés de cette accumulation de déchets empêchant ainsi toute sorte d’activité dans ces lieux, a affirmé M. Zoukh.
« Ces assiettes sont destinées à la construction d’espaces verts et de loisirs pour jeunes et enfants. Dans le cadre du plan vert, les services de la wilaya oeuvrent à l’aménagement de 25 forêts urbaines dont 13 ont été touchées par cette opération en attendant d’affecter des enveloppes financières pour les 12 restantes », a-t-il ajouté.
Ces forêts seront dotées d’éclairage public à l’instar de celles de Ben Aknoun, Bordj El Kiffan et autres dans le but de permettre au citoyen de bénéficier de ces espaces de jour comme de nuit durant la saison estivale.
Installation de 500 nouveaux éclairages à travers la capitale
Dans le cadre du plan d’aménagement, la wilaya d’Alger bénéficiera d’un système nouveau et efficace pour la circulation routière afin de désengorger le trafic routier à l’intérieur comme à l’extérieur de la ville.
M. Zoukh a révélé l’accord conclu récemment dans le cadre du partenariat algéro-espagnol pour la gestion des routes en mettant 500 feux de signalisation pour organiser le trafic routier.
Il a affirmé dans ce sens que le fait de garantir le transport, d’améliorer les conditions et d’obliger les transporteurs à respecter le cahier des charges ainsi que l’application des mesures coercitives, encourageraient les citoyens à utiliser les moyens de transports communs (privés ou publics), limitant ainsi l’utilisation des véhicules.
Dans ce cadre, le délai accordé aux transporteurs privés prendra fin prochainement, ce qui obligera ces derniers à respecter les conditions prévues ou se voir retirer définitivement l’autorisation de transport, a-t-il soutenu.
Répondant à une question sur la statut juridique de certains élus des communes de la capitale poursuivis en justice, M. Zoukh a indiqué que les autorités de wilaya appliqueraient la loi dans ce cadre.